Communiqué de presse du 7/09/2020

La députée européenne Clara Ponsatí, ancienne ministre de l’Education du gouvernement Puigdemont, sera en visite en France ces 10 et 11 septembre 2020 dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de la Catalogne. Elle sera reçue jeudi par plusieurs députés à l’Assemblée Nationale et recevra la communauté catalane à Paris le vendredi.

L’eurodéputée catalane Clara Ponsatí se rendra à Paris ce jeudi 10 (réunion à 11h à l’Assemblée Nationale) et vendredi 11 septembre dans le cadre des activités que chaque année se déroulent autour de la Journée nationale de la Catalogne (la Diada) le 11 septembre. Des citoyens catalans et français se retrouvent chaque année pour commémorer ensemble cette journée. Cette année, dans le contexte de la crise sanitaire, la rencontre se tiendra à Paris Place de la République vendredi 11 septembre à 18h30, et une réunion d’échange aura lieu à partir de 19h30 au Maltais Rouge, 40 Rue de Malte.

 
Clara Ponsatí, eurodéputée depuis le 1er février 2020, s’exila en Ecosse fin 2017. Elle faisait partie du gouvernement catalan qui a mis en œuvre le référendum d’autodétermination du 1er octobre 2017 lequel, malgré la violence exercée par la police espagnole, obtint une participation de plus de 2 millions de catalans.

Mme Ponsatí a été professeur d’Économie dans plusieurs pays, notamment à l’Université de St Andrews, Écosse, avant d’être députée européenne. C’est le recteur de l’Université de Glasgow, M. Aamer Anwar, qui a été son avocat lorsque la justice espagnole a tenté de l’extrader, sans succès.

La Justice espagnole a également essayé de l’empêcher de rejoindre le Parlement européen en tant qu’élue pour la Catalogne. Aussi bien Mme Ponsatí que M.M. Carles Puigdemont et Toni Comín ont cependant pu recevoir finalement leurs accréditations européennes, grâce à l’intervention de la Justice européenne. Carles Puigdemont était président de la Généralité de Catalogne et Toni Comín était aussi ministre du gouvernement qui organisa le référendum du 1er octobre.

Le séjour de Mme Clara Ponsatí en France sera marqué par l’actualité en Catalogne et dans l’État espagnol. Les militants de la société civile et les membres du gouvernement catalan qui n’étaient pas partis en exil ont été jugés et condamnés à de lourdes peines de prison. Ils se voient actuellement  refuser leur droit à des peines aménagées.
Mme Ponsatí, malgré son immunité parlementaire, n’est toujours pas protégé au sein de l’État espagnol, les décisions de la justice de ce pays bafouant les décisions-mêmes de la Justice Européenne.

Mme Ponsatí est connue pour ses positions très claires concernant l’indépendance de la Catalogne et l’impossibilité de négocier avec Madrid, que les gouvernements soient de droite ou de gauche. Face à l’arrivée de la police espagnole dans son bureau de vote le 1er octobre 2017 pour saisir les urnes (photo à gauche), elle fit valoir avec courage sa condition d’élue, bafouée sans ménagement par les agents.
En écho de cette position, le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez n’a cessé de reporter la demande d’organisation d’une « table de dialogue » de la part de certains représentants de l’indépendantisme. Les gouvernements espagnols, quelle que soit leur couleur, réfutent le dialogue et ne sont disposés à rien négocier, faisant croire en une hypothétique volonté de dialogue afin de séduire la communauté internationale. Cette demande incessante et frustrée de dialogue de la part de certains indépendantistes datera bientôt de deux ans. Les années s’écoulent mais la répression demeure, et malgré cet acharnement le combat pour la République catalane reste l’objectif prioritaire de Mme Clara Ponsatí, ainsi que des deux autres eurodéputés exilés M. Carles Puigdemont et M. Toni Comin.
 

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