Rassemblement solidaire mercredi 23 septembre à 18h30 Place de la République à Paris

Catalogne: Face à l’ aggravation de la répression
Une REACTION plus que justifiée, NECESSAIRE !
 
La pression répressive s’est aggravée considérablement cet été sur les prisonniers politiques catalans (1) qui voit des élus, et des responsables d’importantes associations culturelles, condamné-e-s et emprisonné-e-s (ou contraints à l’ exil) pour avoir permis au peuple catalan d’ exercer son droit à voter, son droit à décider de son sort, lors du référendum du 1er octobre 2017.
 
Alors que l’organisme officiel de l’ ONU, du Groupe de Travail des Arrestations arbitraires du Haut Commissariat pour les Droits de l’ Homme vient dans son nouveau rapport d’exiger du gouvernement espagnol la libération des prisonniers politiques catalans, s’ opposant ainsi à un emprisonnement  « arbitraire, vulnérant les droits à la liberté, les droits d’expression, de manifestation pacifique et d’ association  » (2),        le Tribunal suprême espagnol cet été,  a fermé aux prisonniers catalans l’ accès légal au statut du 3è degré qui accorde des permis de sortie de prison en semaine et en Week end. Le prétexte judiciaire qui a été donné dit tout de l’esprit qui a inspiré l’ injuste procès de Madrid: Les prisonniers « n’avaient pas été soumis à un programme de traitement spécifique de la Sédition », c’est à dire qu’ils doivent au préalable être « rééduqués » et subir l’ humiliation de l’ enseignement du respect de la loi!
 
Le parti d’extrême droite VOX, a osé proposer  au Parlement l’interdiction des « partis indépendantistes » dont tout particulièrement « ceux qui étaient engagés dans le processus de 2017 en Catalogne » . Même si cette grossière manoeuvre n’ est pas passée, chacun comprend les pressions qui sont à l’ oeuvre ouvertement dans le Royaume d’Espagne.
 
Le Tribunal suprême continue à lancer un ordre « d’arrestation et d’ extradition » contre certains des exilés en Belgique (Lluis Puig) alors que l’ex président Carles Puigdemont est toujours contraint à l’ exil ainsi que Toni Comin.
          
Une cascade de nouveaux procès:
En Catalogne les poursuites contre les acteurs du référendum du 1er Octobre se  poursuivent.Une cascade de nouveaux procès contre eux et contre ceux qui les défendent sont en train de se préparer. Plus de 2.850 personnes sont mises en accusation. 
 
Une  très grave atteinte aux droits démocratiques contre le Président Quim Torra
 Le Président élu de la Generalitat, Quim Torra, est sur le point d’être « Inhabilité » et destitué par la justice espagnole pour avoir fait mettre sur le balcon du Palais de la Generalitat une pancarte demandant la libération des prisonniers politiques catalans lors les dernières élections. Il s’agit d’une atteinte gravissime au droit d’expression! Une attaque antidémocratique de la plus grande importance. Elle doit recevoir dans toute la Catalogne, dans toute  la géographie du Royaume d’Espagne et dans toute l’ Europe la réaction indignée qu’elle mérite!
 
En effet cet acharnement répressif s’étend à tout le royaume contre ceux qui défendent les emprisonnées catalans comme Dani Gallardo qui croupit en prison à Madrid après son arrestation lors d’une manifestation contre la sentence du procès de Madrid. Et les dispositifs répressifs continuent en place sur tout le royaume. Certains dont l’ artiste Valtonyc
sont contraints à l’exil pour éviter la prison « pour injures contre le roi ». Enfin les lois menaçant la lutte pour les droits sociaux restent en place alors que apparaît une terrible crise sociale qui menace l’ emploi, la santé et la vie de centaines de milliers.
 
Pendant ce temps l’ ex Roi d’Espagne Juan Carlos 1er, contre lequel sont accumulées de graves accusations de corruption, peut sous la protection publique quitter l’ Espagne et se réfugier au Moyen Orient parmi ses amis les Princes, une majorité au Parlement refuse de mettre en place contre lui une commission d’enquête parlementaire au nom de son « inviolabilité » et le nom de certains des plus importants  dirigeants politiques qui signent une lettre le défendant, apparaissent comme responsables, dans des rapports sur les agissements des services secrets, sur les « affaires » et « cloacas » qui agitent l’ appareil d’état de la Monarchie espagnole,
 
Nous ne pouvons qu’être profondément blessés par de telles injustices qui affectent la démocratie, le peuple catalan, l’ ensemble des peuples d’Espagne, et  tous ceux d’ Europe! La banalisation et l’ accoutumance à l’ anormalité antidémocratique ne peuvent être tolérées.
 
Que l’on soit ou non en faveur de l’indépendance, le peuple catalan doit pouvoir décider librement de son sort et exercer librement son  droit à l’ autodétermination. Ses responsables emprisonnés et poursuivis doivent être libres.
 
Il nous faut informer, expliquer, organiser unitairement. Débattons pour trouver les formes qui permettront d’exprimer le mieux notre protestation, de la prolonger et de l’ élargir. 
 
Pour la Libération des prisonniers politique catalans!
Pour le retour des exilés! Pour  l’ arrêt des poursuites!
Pour le respect des Droits démocratiques! L’ autodétermination n’est pas un délit, c’est un Droit!
 
C’est pour cela que le Collectif pour la Libération des prisonniers politiques catalans  vous invite (dans le cadre du respect des consignes sanitaires) à un

Rassemblement Solidaire
   MERCREDI 23 SEPTEMBRE à 18H30       Place de la République à Paris